Après le marathon agité de la semaine dernière, le Canada et les États-Unis sont de retour autour de la table ce 5 septembre pour poursuivre la renégociation de l’ALÉNA. À en croire la ministre canadienne des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, les deux parties semblent plus positives et font preuve de beaucoup de bonne volonté.
RCI avec Radio-Canada, CBC et You Tube
Attitude positive et constructive
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, s’est montrée positive et optimiste lors d’un face-à-face avec les journalistes pour faire le point sur la reprise des négociations.
« Les travaux se poursuivent dans une atmosphère positive et constructive, il y a beaucoup de bonne volonté dans les deux camps », a affirmé Mme Freeland.
Canada's Freeland says looks forward to 'constructive' U.S. trade talks https://t.co/4MpCjGB7vu
— Reuters Business (@ReutersBiz) September 5, 2018
La ministre relève qu’une série d’enjeux ont été abordés depuis la reprise des pourparlers ce 5 septembre. Il convient de rappeler que les deux parties se sont séparées la semaine dernière sans réussir à s’entendre sur un certain nombre d’enjeux:
- La gestion de l’offre
- Le mécanisme de résolution des conflits
- L’exception culturelle
Les échanges se poursuivent et Chrytia Freeland souligne l’importance de ne conclure un accord que « s’il est bon pour le Canada ». Elle se dit d’ailleurs convaincue que c’est possible.
L’industrie laitière canadienne fonctionne en vertu d’un système de gestion de l’offre que les États-Unis remettent en question dans le cadre des discussions de l’ALENA. Photo : Radio-Canada
Trudeau salue le travail des négociateurs du Canada
« Nous avons été très clairs vis-à-vis des Américains : aucun accord, c’est mieux qu’un mauvais accord », a affirmé le premier ministre du Canada qui était de passage en Alberta.
Fidèle au message réitéré depuis la semaine dernière, Justin Trudeau maintient que le Canada ne signera un accord que s’il est bon pour le pays.
Comme la ministre des Affaires étrangères, il soutient que les négociations se poursuivent de façon constructive pour la renégociation de L’ALÉNA, qui a été un accord réussi au cours des 25 dernières années.
Aujourd’hui, il est important de l’améliorer, tout en gardant les éléments qui demeurent pertinents, a souligné Justin Trudeau, qui a salué au passage « l’excellent travail des négociateurs canadiens » à Washington.
Trump : « fini pour ces pays qui tirent profit des États-Unis »
Pour sa part, le président Trump a dit vouloir aussi un bon accord pour les États-unis.
Alors qu’il recevait l’émir du Koweït, le cheikh Sabah al Ahmad al Djaber al Sabah, il a réitéré ses critiques aux journalistes concernant l’ALÉNA;
« un accord stupide, horrible et injuste », a martelé Donald Trump.
Trump says we have to make a fair trade deal with Canada https://t.co/F7scn5HU1M
— Reuters Business (@ReutersBiz) September 5, 2018
Le président des États-Unis a dit aimer le Canada, les Canadiens, tout en recherchant le meilleur accord possible pour les États-Unis.
« Fini pour ces pays qui tirent profit des États-Unis », a conclu le président Trump.
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