Que peuvent faire les libéraux du premier ministre canadien Justin Trudeau face à la décision de la Cour d’appel fédérale qui a ordonné l’arrêt de l’agrandissement du pipeline Trans Mountain.
Ce projet aurait permis d’augmenter de façon significative le transport de pétrole lourd des sables bitumineux de l’Alberta vers la banlieue de Burnaby en Colombie-Britannique afin de pouvoir l’exporter par bateaux vers des marchés internationaux comme l’Asie.
Une décision qui a aussi surpris les néo-démocrates de la première ministre de l’Alberta Rachel Notley. Un revers qui tombe à quelques mois d’une élection dans cette province qui dépend grandement des redevances énergétiques pour faire rouler son économie.
Que peut envisager de faire le gouvernement fédéral depuis qu’il a acheté de la compagnie Kinder Morgan le pipeline Trans Mountain?
Comment rallier les communautés autochtones qui appuient le projet et celles qui s’y opposent?
Maryse Jobin a demandé au professeur de science politique Frédéric Boily d’analyser les différents scénarios afin de tenter de résoudre ce casse-tête politique.
Écoutez« Le front autochtone n’est pas uni sur cette question-là. C’est pourquoi il faut parler d’acceptabilités sociales au pluriel. »
Frédéric Boily, politologue à l’Université de l’Alberta.
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