Depuis lundi, le géant allemand de l’automobile fait face à une poursuite majeure pour ses moteurs diesel truqués dans son propre pays.
Un tribunal régional devra décider si Volkswagen devait informer plus rapidement les marchés financiers pour protéger ses actionnaires de pertes colossales.
Les 3500 actionnaires derrière ce recours en justice, dont le fonds d’investissement DeKa, veulent être dédommagés à hauteur de 9 milliards d’euros soit 13,7 milliards $ canadiens.
Le constructeur numéro un de la planète est tombé dans la tourmente en septembre 2015 lorsque les autorités américaines l’ont accusé d’avoir installé un logiciel frauduleux dans 11 millions de ses voitures diesel pour répondre à des normes antipollution.
La direction de Volkswagen se défend d’avoir été au courant et soutient que la faute revient à une poignée d’ingénieurs.
Mais selon les avocats de Deka, les hauts placés du fabricant allemand savaient que le logiciel avait été installé dès 2008 afin de répondre aux normes environnementales plus exigeantes aux États-Unis.

Moteur d’une Passat TDI Diesel de Volkswagen Photo : Reuters/Stefan Wermuth
Au Canada en début d’année, Volkswagen a accepté de débourser 290,5 millions $ aux propriétaires de 20 000 véhicules équipés de moteur diesel 3,0 litres de marque Volkswagen, Audi et Porsche.
Une entente à laquelle sont parvenus le constructeur allemand, les avocats des recours collectifs avec l’aide du commissaire à la concurrence du Canada.
Avec des informations de l’Agence France-Presse et La Presse canadienne
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