Chaque année, la rentrée littéraire est un événement en soi. Les nouveaux noms côtoient les écrivains déjà célébrés. Les œuvres des auteurs canadiens se font de plus en plus remarquer à l’international. Les maisons d’édition proposent aux lecteurs une bonne quantité de publications de haute qualité. Voici donc les cinq romans canadiens à lire cet automne.
LES CHANTS DU LARGE D’EMMA HOOPER
En lice pour le prestigieux prix Giller, la dernière proposition d’Emma Hooper est une véritable plongée dans la mer et son univers salin. Originaire de l’Alberta, la romancière dont le premier livre Etta et Otto et Russell et James a été traduit en 23 langues nous invite dans le quotidien d’une famille ancrée corps et âme sur les rochers d’une île éloignée.
Couverture du livre Les chants du large
LES BLEED DE DIMITRI NASRALLAH
Thriller politique où s’amalgame l’imaginaire d’un printemps arabe et la critique d’un pouvoir vicié, le Montréalais d’origine libanaise Dimitri Nasrallah aborde le chaos d’une société à travers les yeux des membres d’une même famille. À la fois satire et conte cruel, le livre raconte avant tout la violence humaine.
Couverture du livre Les Bleed
UN POIGNARD DANS UN MOUCHOIR DE SOI DE ROBERT LALONDE
En apparence, rien ne relie la destinée du veuf Romain, professeur de philosophie à la retraite, à celle d’Irène, actrice connue à la mémoire courte. Robert Lalonde s’insinue dans l’esprit torturé d’un adolescent prénommé Jérémie pour mieux révéler les mystères qui connectent tous ses personnages.
Couverture du livre Un poignard dans un mouchoir de soi
BIRDIE DE TRACEY LINDBERG
Des femmes fortes et déterminées habitent le nouveau de roman de Tracey Lindberg. Sans fioritures ni sentimentalisme, l’œuvre met en scène les tentatives, parfois désespérées, de Bernice Meetoos, alias Birdie, afin de retrouver une vie normale après avoir quitté sa réserve autochtone.
Couverture du livre Birdie
LES ÉCRIVEMENTS DE MATTHIEU SIMARD
Au cœur d’un Montréal enneigé, la proposition de Matthieu Simard s’immisce dans les souvenirs, ceux qui perdurent comme ceux qui s’oublient. On suit Jeanne partie à la recherche d’un ancien compagnon de jeunesse atteint de la maladie d’Alzheimer. À tout prix, elle veut le retrouver avant que la mémoire s’évapore pour toujours.
Couverture du livre Les écrivements
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