Il y avait, parmi eux, un petit garçon dont le père avait écrit cette note au crayon : « Son nom est José, je suis son père. Quand Santander tombera, on me fusillera. Je supplie celui qui trouve mon fils de s’occuper de lui pour moi. »
C’est John Langdon-Davies, un journaliste britannique, qui a trouvé José.
Bouleversé par cette rencontre, il décide de passer à l’action et fonde Foster Parents Plan for Children in Spain pour venir en aide aux enfants dont l’existence avait été brisée par la guerre.
De cette origine en des heures troubles a émergé l’organisme international que l’on appelle Plan International depuis 1974.
Depuis ces premiers jours, Plan International concentre son action sur l’enfance, ses droits, ses défis, son éducation. Et, au cœur de toutes ces actions, il y a l’implication envers les filles.
Plan International Canada a pris la tête du mouvement international pour que l’on désigne une journée internationale de la fille.
Depuis 2012, cette journée est une réalité, un moment à marquer annuellement pour se pencher sur les droits des filles et faire entendre leurs voix.
Un sondage pour la Journée internationale des filles – encore beaucoup de chemin à parcourir (anglais seulement)
Selon un sondage réalisé entre la fin août et la mi-septembre auprès de 1002 Canadiennes, dont les données sont rendues publiques aujourd’hui, plus des trois quarts des répondantes de 14 à 24 ans ont affirmé avoir connu des épisodes de discrimination en raison du genre. De plus, les deux tiers d’entre elles ajoutent avoir dans leur entourage proche une parente ou une amie qui a subi du harcèlement sexuel.
Pire, à peine 16 % des répondantes ont déclaré se sentir en totale sécurité dans des espaces publics.
Source: Plan International
«I’m horrified that so many girls as young as 14 are coping with sexual harassment. This survey makes it clear to us all that girls and young women in Canada are experiencing harassment and gender-based discrimination at unacceptable rates. »
(Trad. : Je suis outrée de constater le nombre effarant de filles d’à peine 14 ans qui font face à du harcèlement sexuel. Ce sondage nous montre que les filles et les jeunes femmes au Canada subissent du harcèlement et de la discrimination basée sur le sexe à des taux inacceptables.)
Déclaration de Caroline Riseboro, présidente de Plan International Canada dans un communiqué
Plan International Canada se décrit comme faisant partie d’une organisation internationale qui œuvre pour la reconnaissance des droits des enfants et l’égalité des chances pour les filles.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.