La caravane de milliers de migrants poursuit sa lente progression dans l’État mexicain d’Oaxaca. Mardi, les migrants s’entassaient sur les plateformes des camions et couraient le long des semi-remorques, essayant de s’agripper et de se hisser.
Pendant ce temps, le Pentagone a annoncé le déploiement de plus de 5000 militaires à la frontière avec le Mexique pour empêcher l’entrée de cette caravane de migrants centraméricains qui fuient la violence et la misère dans leurs pays.
Marie-Christine Doran, professeure à l’école d’études politiques à l’Université d’Ottawa mène une recherche sur les 43 étudiants mexicains disparus en 2014. Elle était de passage au Mexique du 26 au 29 octobre. Nous l’avons contactée pour qu’elle nous parle de l’ambiance dans ce pays avec l’arrivée de ces migrants.
À son avis, la solidarité du peuple mexicain envers la caravane commence à se fait sentir et semble être une réponse directe aux déclarations du président américain. Lundi, Donald Trump a publié ce message sur Twitter :
Many Gang Members and some very bad people are mixed into the Caravan heading to our Southern Border. Please go back, you will not be admitted into the United States unless you go through the legal process. This is an invasion of our Country and our Military is waiting for you!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 29 octobre 2018
Écoutez l’entrevue avec Marie-Christine Doran, dans laquelle elle explique, entre autres, que les autorités mexicaines ont choisi d’offrir l’asile politique aux migrants de la caravane. Pour sa part, le peuple mexicain, croit-elle, semble comprendre que la violence que fuient les migrants a les mêmes origines que celle qui se vit au Mexique depuis plusieurs années. ÉCOUTEZ :
Quelques images de la caravane des migrants

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