La demande pour trouver un logement dépasse l’offre, ce qui complique la recherche d’un appartement à louer au pays.
Dans la dernière année, l’immigration, l’emploi chez les jeunes et le vieillissement de la population sont les facteurs qui contribuent à diminuer l’accès à un logement locatif.
Dans son rapport de 2018, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que le taux d’inoccupation des appartements a chuté à 2,4 %. Ce taux est plus bas que la moyenne des 10 dernières années.
C’est au Québec, en Alberta, en Saskatchewan et dans les provinces de la côte est que les appartements se font les plus rares. Tandis qu’il y a une meilleure disponibilité en Ontario, en Colombie-Britannique et au Manitoba.
Le Québec affiche le plus bas taux d’inoccupation
La plus importante diminution de logements disponibles a été enregistrée au Québec, où il est passé de 3,4 % en 2017 à 2,3 % en 2018.
Une situation qui a fait chuter le taux national, car la province a le plus important parc locatif au Canada.
Dans les Prairies, on remarque aussi une baisse du nombre de logements disponibles en Alberta et en Saskatchewan. Une situation attribuable, selon la SCHL, à une augmentation du solde migratoire.
Dans ces deux provinces, le marché locatif semble se remettre lentement du choc pétrolier de 2014.
En complément
Rapport sur le marché locatif 2018 (SCHL)
Vers une nouvelle pénurie de logements à Québec?
Montréal flirte avec la crise du logement (quotidien La Presse)
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