Lors du discours d’ouverture du gouvernement caquiste de François Legault à l’Assemblée nationale, le nouveau premier ministre du Québec a pointé du doigt son adversaire :
« Si je devais identifier l’adversaire du gouvernement, ce serait la peur. La peur de se tromper, la peur de ne pas être capable, la peur du changement. Cette peur, c’est le contraire de l’audace. »
Pourtant l’économie québécoise se porte très bien, en fait elle figure parmi les meilleures au Canada.
Et que veut dire François Legault lorsqu’il parle de nationalisme rassembleur et de l’importance de conserver l’identité québécoise, entre autres, avec un meilleur soutien financier aux familles pour un deuxième et un troisième enfant?
« Le nouveau gouvernement prône un nationalisme rassembleur, dont l’objectif est d’assurer le développement économique de la nation québécoise à l’intérieur du Canada, tout en défendant avec fierté son autonomie, sa langue, ses valeurs et sa culture. »
François Legault, premier ministre du Québec
Selon le politologue Frédéric Boily, les orientations du caquiste François Legault s’inscrivent dans l’univers de la droite politique, mais sont modérées par une dose d’étatisme.
Maryse Jobin s’est entretenue avec Frédéric Boily dont le livre « La Coalition avenir Québec, une idéologie à la recherche du pouvoir » est paru plus tôt cette année aux Presses de l’Université Laval.
ÉcoutezFrédéric Boily est professeur titulaire au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. Ses recherches portent sur la droite, le conservatisme et le populisme tant au Canada qu’au Québec.
En complément
Une parmi les centaines de réactions au discours de François Legault sur le site de Radio-Canada :
« Un gars qui met le paquet sur l’éducation ? C’est ça le «méchant capitaliste d’extrême droite populiste» que les médias nous ont présentés? » Pierre P. Legrand
Lisez d’autres réactions à ce sujet en bas de page de l’article: L’heure du redressement national en éducation a sonné, proclame François Legault
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