Lundi à Marrakech, 164 pays, dont le Canada, ont dit oui au Pacte mondial sur les migrations mis de l’avant par les Nations unies.
Ce pacte, qui est non contraignant pour les États signataires, vise à instituer, entre autres, des principes sur la défense des droits de la personne et la reconnaissance de la souveraineté nationale.
Il encouragera la coopération en favorisant les échanges d’information et d’expertises, et l’intégration des migrants.
L’idée de ce pacte a vu le jour à la suite de la crise internationale des migrants en 2015. Plus d’un million de personnes se déplaçaient alors vers l’Union européenne.
Depuis le retrait des États-Unis de Donald Trump de ce pacte international en 2017, d’autres pays se sont joints à sa politique d’exclusion comme l’Autriche, l’Australie, l’Italie, la Pologne, le Chili et le Brésil.
La coordination de sa mise en place est l’affaire de la Canadienne Louise Arbour, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la migration internationale.
Un vote final de ratification se tiendra le 19 décembre à l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Avec des informations de l’Agence France-Presse et de Radio-Canada
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