Une Canadienne en âge de travailler sur deux craint de ne pas avoir assez d’argent pour couvrir ses frais médicaux et ses autres soins à la retraite, selon un sondage international de la Banque HSBC. Le questionnaire proposé à 1005 Canadiens a aussi révélé que plus de la moitié des femmes en âge de travailler au Canada (51 %) ne savent pas combien elles épargnent pour leur retraite ou n’ont pas encore commencé à épargner en vue de la retraite, contre 46 % des femmes en âge de travailler à l’échelle mondiale.
Les femmes sont encore nettement plus nombreuses que les hommes à interrompre leur carrière pour s’occuper des enfants. N’ayant touché aucun revenu durant ce temps d’arrêt assez important, le quart des femmes en âge de travailler (25 %) n’ont pas épargné autant.
La retraite au Canada
Depuis environ 20 ans, de plus en plus de Canadiens travaillent passé leur cinquantaine. Selon l’Enquête sur la population active (EPA), les travailleurs en 2017 prenaient leur retraite à 64 ans environ, soit près de trois ans plus tard qu’à la fin des années 1990. Le taux d’activité chez les personnes âgées de 60 ans et plus a presque doublé au cours des 20 dernières années, passant de 14 % en 1997 à 26 % en 2017, ce qui coïncide avec la hausse de l’âge de la retraite. Une tendance à la hausse de la participation au marché du travail au sein de la population plus âgée a aussi été observée ailleurs dans le monde.
Par ailleurs, bien que les femmes en âge de travailler se préoccupent de la gestion de leurs finances lorsqu’elles seront à la retraite, elles sont généralement plus positives que les hommes face aux autres aspects de ce qui viendra après leur vie active.
- 77 % se réjouissent à l’idée de s’adonner à d’anciens ou à de nouveaux passe-temps et intérêts une fois à la retraite, contre 70 % des hommes.
- 58 % d’entre elles voient la retraite comme l’occasion de se redécouvrir, contre 52 % des hommes canadiens en âge de travailler.
Fait intéressant à noter, les femmes sont également plus nombreuses à faire confiance à la vie après le décès de leur conjoint : 37 % des Canadiens retraités disent que leur vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue sans leur conjointe, contre seulement 18 % des Canadiennes retraitées.
Avec les informations de la HSBC et Statistique Canada.
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