2018 a été une année charnière pour les religieuses qui ont été victimes d’abus sexuels. Différentes congrégations ont interpellé leurs membres à dénoncer toutes formes d’agressions perpétrées par des prêtres et des évêques.
Parmi les associations qui ont lancé cet appel, on retrouve l’Union internationale des supérieures générales (UISG), la Confédération américaine des religieuses, et le pendant francophone de l’UISG au Canada.
Sœur Aurore Larkin de la congrégation des Sœurs grises de Montréal :
« Juste le fait que c’est sorti aussi clair que ça, c’est déjà un bon pas. Et puis c’est à nous de continuer, de ne pas le laisser dormir, de ne pas le laisser s’effacer […] Vous savez, l’Église, comme tout système politique, ça prend du temps. »
Pour faire le point sur ce tournant majeur au sein de l’Église catholique, Maryse Jobin s’est entretenue avec sœur Aurore Larkin. Elle est supérieure de la congrégation des Sœurs grises de Montréal depuis 2016.
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Soeur Aurore Larkin, supérieure de la congrégation des Soeurs grises de Montréal. Crédit photo : Soeurs grises de Montréal.
Sœur Aurore Larkin est originaire de Cornwall, en Ontario, et détient une formation en théologie et en travail social. Elle a œuvré dans les milieux communautaires à Montréal, en Alberta et dans les Territoires du Nord-Ouest.
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