Après s’y être vivement opposé, le Collège des médecins du Québec permettra aux infirmières praticiennes spécialisées (IPS) de diagnostiquer certaines maladies.
Par voie de communiqué, ce week-end, le collège explique avoir pris cette décision pour assurer un meilleur accès aux soins.
Les infirmières pourront se pencher sur des cas courants et aussi sur des cas de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension, le cholestérol élevé, l’asthme, la maladie pulmonaire obstructive et l’hypothyroïdie.
Pour ce faire, le Collège des médecins présentera un règlement à cet effet à son conseil d’administration.
La ministre québécoise de la Santé, Danielle McCann, s’est réjouie de cette décision qu’elle qualifie d’un pas dans la bonne direction.
Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), croit qu’il s’agit d’une « ouverture sans précédent qui aura un impact sur les soins au Québec ».
Gaétan Barrette, ex-ministre de la Santé lorsque les libéraux étaient au pouvoir, croit que ce sont les efforts de l’ancien gouvernement libéral qui ont poussé le collège a changé sa position. Il affirme qu’il avait menacé de légiférer sur cette question.
Au Canada, la province de Québec était une des provinces avec la Colombie-Britannique où les infirmières ne pouvaient poser de diagnostics.
Avec les informations de Radio-Canada et La Presse canadienne
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