Ils étaient 1500 personnes, selon les estimations, à manifester dimanche devant le consulat algérien à Montréal pour dénoncer le fait qu’Abdelaziz Bouteflika se présente pour un cinquième mandat à la présidence de l’Algérie.
Vendredi et dimanche, des Algériens sont aussi descendus dans la rue à Alger pour s’opposer à ce que le dirigeant de 81 ans soit reconduit au pouvoir après l’avoir occupé depuis le 27 avril 1999.
Depuis qu’il a subi un AVC en 2013, des voix s’élèvent pour contester la mainmise du président sur le processus démocratique de ce pays du Maghreb.
Ali Kaïdi est installé dans la métropole québécoise depuis 2011. Il parle du ras-le-bol des Algériens au sujet du fait que Bouteflika s’accroche au pouvoir.
« Il a changé la constitution juste pour rester au pouvoir, il l’a changée deux fois juste pour ça. Donc pour nous, pour les Algériens en général, c’est une façon d’instaurer en quelque sorte un régime monarchique plutôt que démocratique. »
Maryse Jobin s’est entretenue avec Ali Kaïdi qui a fait une maîtrise à l’UQAM sur les mouvements sociaux.
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Des étudiants universitaires manifestent à Alger, le 26 février 2019, contre le président Abdelaziz Bouteflika qui veut se faire élire pour un 5e mandat à la tête de l’Algérie. Crédit photo : Reuters/Ramzi Boudina.
Nouvelles manifestations contre le 5e mandat de Bouteflika en Algérie (Radio-Canada)
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