Processus de conditionnement et d’ensachage de Yescarta. Crédit : Lymphome Canada

Lymphome Canada salue l’approbation récente du Yescarta comme nouveau traitement contre le cancer au pays

C’est une ressource de plus pour les nombreux patients touchés par le lymphome diffus à grande échelle cellule B (LDGCB) ou le lymphome médiastinal primitif à grande cellule B (LMPGB). Il s’agit de deux formes agressives du lymphome non hodgkinien (LNH).

Le LNH est le cinquième cancer le plus fréquemment diagnostiqué dans toutes les tranches d’âge au Canada, avec un taux de récidive assez important, malgré les multiples traitements qui sont administrés aux patients. On parle de 8300 cas diagnostiqués en 2017, dont 2700 morts.

Sophie Katz-Milo, directrice régionale pour le Québec, à Lymphome Canada, présente les caractéristiques générales de ce nouveau traitement par cellules CAR-T, basé sur l’immunothérapie.

Dans les coulisses de la production de la thérapie de cellules T porteuses de récepteurs d’antigènes chimériques (CAR-T). Crédit : Lymphome Canada.

Écoutez

Le traitement fait appel aux cellules du patient, notamment les lymphocytes T, dont il se sert pour combattre le cancer présent dans son organisme.

La démarche thérapeutique consiste à extraire les lymphocytes T du sang du patient, à les modifier dans les laboratoires pour renforcer leur aptitude à détecter et à reconnaître les cellules cancéreuses. Ils sont par la suite réinjectés dans le corps du patient.

Une fois dans le corps du malade, les cellules CAR-T sont capables de cerner les cellules cancéreuses et de les tuer.

C’est en tout cas ce qu’ont démontré les tests d’efficacité et les études pharmacologiques ayant précédé l’approbation du Yescarta par Santé Canada.

Un scan de vérification du cancer

Un scanneur Crédit photo : ICI Radio-Canada

Quelques détails sur le LNH

Le LNH n’est pas une seule maladie. Il fait partie d’un ensemble regroupant au moins 50 cancers étroitement liés qui touchent le système lymphatique.

L’équipe de professionnels de la santé doit déterminer le type exact de LNH, ou sa classification, car c’est un moyen pour les médecins de choisir le traitement le plus approprié.

Le processus de classification est compliqué, mais l’Organisation mondiale de la Santé a établi un système qui est fréquemment utilisé. Il permet de classer les différents types de LNH selon un modèle normalisé pour les médecins de partout dans le monde.

Selon la classification de l’OMS, il existe des lymphomes à cellules B et des lymphomes à cellules T.

Une fois que le type du LNH a été confirmé, il faut déterminer son stade et son degré de différenciation.

Le degré de différenciation de la tumeur fournit des renseignements sur son agressivité et permet de prévoir comment elle se comportera. Ces renseignements permettent de déterminer l’intensité de la stratégie du traitement.

Source: Lymphome Canada

RCI avec Lymphome Canada, Gilead Sciences et Santé Canada

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