Un nouvel indice publié jeudi par la Banque mondiale révèle que les femmes ne se voient accorder que les trois quarts des droits reconnus aux hommes.
Résultat : les femmes accèdent plus difficilement à des emplois et font face à plus d’obstacles pour créer leur propre entreprise.
Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale, estime que cette disparité empêche les femmes « d’exprimer tout leur potentiel ». Si c’était le cas, le monde serait plus équitable et plus prospère, selon elle.
« Mme Georgieva reconnaît que les progrès sont là, mais qu’ils sont encore trop lents. »
Pas moins de 2,7 milliards de femmes se heurtent toujours à des problèmes juridiques, ce qui limite leurs options par rapport aux hommes.
Le rapport intitulé Les femmes, l’entreprise et le droit 2019, une décennie de réformes a évalué la vie professionnelle de femmes dès leur premier emploi jusqu’à la retraite.
La situation s’est améliorée. En 2009, 70 % des femmes avaient les mêmes droits que les hommes.
Parmi les 187 pays et économies recensés, on retrouve six endroits avec une note parfaite de 100 % : la Belgique, le Danemark, la France, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède. Il y a 10 ans, aucune économie n’avait obtenu une telle note.
Cette note tient compte de huit indicateurs. Ce qui veut dire que les femmes et les hommes ont des droits égaux dans les domaines mesurés.
Le Canada ne suit pas très loin à 97,5 % et les États-Unis ne sont qu’à 83,8 %.
Cependant, 56 pays n’ont rien changé au cours des 10 dernières années.
Avec les informations de l’Agence France-Presse et des données de la Banque mondiale
En complément
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.