L'usine d'assemblage de Chrysler à Windsor Photo : Reuters / Rebecca Cook

1500 travailleurs au chômage après la fermeture partielle de l’usine de Chrysler, à Windsor, en Ontario

Ces travailleurs ont été pris de court par l’annonce de leurs employeurs de réduire ses effectifs pour s’adapter aux réalités du marché.

RCI avec CBC et Twitter et You Tube

Déception et perte d’espoir

La fermeture partielle de l’usine de l’entreprise Chrysler, à Windsor, laisse sur le carreau 1/3 de ses employés.

Ces derniers doivent composer avec les dures réalités liées au chômage et à la recherche d’un nouvel emploi.

En larme, plusieurs ont dit leur déception à Radio-Canada. Ils soulignent avoir tout donné pour permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs, en mettant sur le marché sa nouvelle mini fourgonnette, Pacifica.

L’entreprise aurait réussi ces derniers temps à créer 250 nouveaux emplois. C’est pourquoi l’annonce de la suppression de 1500 postes, par la réduction du nombre d’heures de travail par jour de 24 à 16 heures, a pris tous les travailleurs de court.

Solidarité autour des travailleurs

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, s’est dit préoccupé par le sort des 1500 travailleurs. Il a assuré l’industrie automobile de Windsor du soutien de la province, pour l’aider à dynamiser ses activités.

Les syndicats ont également manifesté leur sollicitude vis-à-vis des personnes concernées. Un appui qui s’étend aux familles qui subiront à coup sûr les conséquences de ces pertes d’emplois.

Le message du maire de Windsor est celui d’une diversification des activités économiques, en face des difficultés auxquelles est confrontée l’industrie automobile.

À Ottawa, les responsables politiques ont également fait part de leur appui aux concernés.  Jagmeet Singh, le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), a lancé un appel aux libéraux, en vue de la mise sur pied d’une stratégie nationale de l’automobile.

Catégories : Économie, Société
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