En ce 29 mai, Journée internationale des Casques bleus, le Canada, l’ONU et la communauté internationale soulignent le travail qu’ils effectuent pour assurer la paix, la sécurité et préserver les droits de la personne, ainsi que les institutions démocratiques, entre autres, partout sur la planète.
Le Canada encourage et soutient la participation féminine
Si, au Canada, le premier ministre Justin Trudeau a tenu à témoigner sa gratitude envers les Casques bleus qui œuvrent souvent au péril de leur vie, à la transition des conflits vers la paix dans le monde, il a surtout mis de l’avant la contribution féminine au « maintien d’une paix encore plus durable ».
Les femmes Casques bleus se distinguent aux côtés des hommes par leur courage, leur dévouement et leur détermination à aider, surtout dans les zones les plus vulnérables, au rétablissement de la paix et de la stabilité.
Au plus fort du tremblement de terre en Haïti, elles ont été en première ligne dans l’aide apportée aux populations sinistrées, dans le cadre des missions des Nations unies. On les a aussi vues en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, au Moyen-Orient, au Mali, bref un peu partout où la présence des Casques bleus était nécessaire.
Comme le secrétariat général des Nations unies, le Canada a résolu de renforcer leur participation dans les opérations de paix, dans les mêmes conditions que les hommes, et dans tous les secteurs : police, militaire et civil.
« Le Canada reconnaît que lorsque les femmes participent aux opérations de maintien de la paix, elles aident à établir une paix plus durable. Les femmes apportent de nouvelles perspectives et priorités à la prévention des conflits et à la consolidation de la paix, en plus de rendre ces processus plus inclusifs et plus efficaces. Plus tôt cette année, nous avons participé au lancement du fonds Initiative Elsie pour les femmes en uniforme dans les opérations de paix pour accroître le déploiement de femmes formées et qualifiées dans les missions de maintien de la paix de l’ONU. Grâce à ces fonds, un plus grand nombre de femmes contribueront à prévenir, à gérer et à mettre fin aux conflits », a affirmé Justin Trudeau dans le communiqué de presse.
Altruisme au péril de leur vie
Le travail des Casques bleus figure parmi les plus à risque. Ils interviennent généralement quand rien ne va. Depuis 70 ans, le Canada y apporte sa contribution, à travers ses Forces armées et des civiles, mais aussi en matériel et en argent.
Cette participation a contribué à bâtir la réputation mondiale du Canada comme un pays de paix, prompt à venir en aide aux personnes dans le besoin, où qu’elles se trouvent.
En période de guerre, des Canadiens en uniforme se distinguent par leurs services d’évacuation médicale et de transport. Ils aident surtout les civils à se mettre à l’abri et à se refaire une vie.
« Le Canada mène des efforts de nature à aider à relever les défis liés à la nature changeante des conflits et à assurer l’avenir des opérations de maintien de la paix. Nous aidons à améliorer les opérations de paix, notamment en élaborant une nouvelle formation pour aider les civils, les policiers et les militaires à participer de manière plus efficace à ces opérations. De plus, nous aidons un plus grand nombre de femmes, de jeunes, de peuples autochtones et de groupes sous-représentés à participer au processus politique, à la prévention des conflits et aux efforts de médiation », a ajouté le premier ministre du Canada.
Le Canada et l’ONU reconnaissent que les Casques bleus font « preuve de courage et de sacrifice » pour aider les autres à s’en sortir, car ils doivent souvent faire face à des situations difficiles sur le terrain. Plusieurs y ont laissé leur vie au fil des ans.
Pour la seule année 2018-2019, de janvier à mars, 115 Casques bleus ont perdu la vie en mission.
De façon plus globale, depuis 1948, l’ONU évalue les pertes à plus de 3500, parmi le million d’hommes et de femmes qui ont servi sous sa bannière, en tant que militaires, policiers, fonctionnaires internationaux, volontaires ou tout simplement civils.
«Ils viennent de tous les horizons, de cultures différentes et d’un nombre croissant d’États membres. Lorsqu’ils servent la cause des Nations unies, ils sont unis par l’engagement à maintenir ou à rétablir la paix et la sécurité dans le monde. Ils partagent l’objectif de protéger les plus vulnérables, et de fournir un soutien aux pays en transition de la guerre vers la paix. Leurs sacrifices au nom de la communauté internationale sont l’une des expressions les plus concrètes de la détermination de la Charte des Nations unies à « préserver les générations futures du fléau de la guerre» », peut-on lire sur le site des Nations unies.
À l’occasion de la 19e Journée internationale des Casques bleus, le Canada et l’ONU honorent la mémoire des disparus et rendent hommage au professionnalisme et à l’engagement de ceux qui continuent à servir.
Source Nations Unies et gouvernement du Canada.
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