La décision du gouvernement de Justin Trudeau de donner son approbation à l’agrandissement de l’oléoduc Trans Mountain n’était plus un secret.
Le rachat de ce pipeline par Ottawa en 2018, qui achemine du pétrole albertain issu des sables bitumineux vers la Colombie-Britannique, était rendu nécessaire, car la compagnie Kinder Morgan ne voulait plus faire les frais des disputes juridiques des opposants à ce projet.
Cette deuxième approbation ne veut pas dire que la construction débutera dans les prochains mois comme l’espèrent l’industrie pétrolière, le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, et des groupes autochtones intéressés à se porter acquéreurs.
Frédéric Boily, professeur titulaire en science politique à l’Université de l’Alberta, explique que le sort de ce projet encore controversé pourrait avoir un impact sur les élections fédérales de l’automne prochain.
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Faire avaler la pilule (éditorial de Manon Cornellier dans le quotidien Le Devoir)
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