En 2007, le Canada a entamé un travail de réconciliation entre les peuples autochtones et les non-Autochtones avec la création de la Commission de vérité et réconciliation (CVR).
Elle visait à mettre en lumière les conséquences du système des pensionnats indiens et les répercussions intergénérationnelles sur les communautés autochtones.
La CVR s’est conclue en décembre 2015 avec un sommaire de « 94 appels à l’action » (et recommandations) pour favoriser la réconciliation entre les Canadiens et les Premières Nations.
Aujourd’hui, selon un sondage du Canadian Youth Reconciliation Barometer (Baromètre de réconciliation de la jeunesse canadienne), près de trois quarts des jeunes Autochtones seraient optimistes quant à une possible réconciliation d’ici la fin de leur vie.
Le sondage en ligne a été mené auprès de 1377 jeunes et a révélé que 73 % des jeunes Autochtones et 68 % des jeunes non-Autochtones étaient en partie ou très optimistes à ce sujet.
Il a été mené par l’Environics Institute for Survey Research, et il a été créé en collaboration avec Canadian Roots Exchange et la Mastercard Foundation.
Three-quarters of Indigenous youth are optimistic reconciliation will happen in their lifetime according to poll by @Environics_Inst in partnership with @CdnRoots and the Mastercard Foundation. https://t.co/hvx2df4Oaa pic.twitter.com/5z7d8XKZPK
— MastercardFoundation (@MastercardFdn) July 9, 2019
(Les trois quarts des jeunes Autochtones sont optimistes quant à la possibilité d’une réconciliation au cours de leur vie, selon un sondage effectué par @Environics_Inst en partenariat avec @CdnRoots et la Mastercard Foundation.)
Au moins 682 jeunes Autochtones et 695 jeunes non-Autochtones âgés de 16 à 29 ans, répartis dans les 10 provinces et les 3 territoires ont été sondés du 22 mars au 29 avril 2019.
L’échantillon était représentatif par région, type de collectivité, sexe et groupe autochtone (Premières Nations, Métis, Inuit), selon les statistiques démographiques de 2016.
L’objectif du sondage était de créer une base de données pour évaluer les progrès réalisés en matière de réconciliation entre les jeunes après la CVR.
D’après Environics Institute, « les résultats de cette enquête révèlent que les jeunes de l’ensemble du Canada sont conscients et engagés lorsqu’il s’agit de l’histoire des relations entre les Autochtones et les non-Autochtones et, en particulier, de leur réconciliation. De plus, il y a un rapprochement frappant entre les jeunes Autochtones et les jeunes non-Autochtones sur plusieurs des questions abordées dans cette recherche […] »
« Les deux populations s’entendent généralement sur les antécédents coloniaux du pays en matière de mauvais traitements infligés aux peuples autochtones, sur l’importance d’apporter des changements positifs, sur les obstacles qui se dressent sur leur chemin, sur ce qu’est la réconciliation et sur un optimisme partagé quant à sa réalisation au cours de leur vie. »
J’ai parlé de ces résultats avec Krista McNamara, une enseignante autochtone de 27 ans. Elle enseigne au secondaire dans la communauté autochtone de Mistissini, dans la région d’Eeyou Istchee, dans le Grand Nord du Québec.
Krista est Métis originaire de Penetanguishene, Ontario. Elle fait notamment partie du collectif Mamawi. J’ai commencé par lui demander ce qu’elle pensait de ce sondage :
Pour plus d’informations sur le sondage, il est disponible en anglais ici.
RCI avec CBC
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