C’est Radio-Canada qui rapporte l’information contenue dans des documents judiciaires obtenus par son service de l’information.
Ces documents indiquent que cette fuite de données aurait été orchestrée par un technicien en balistique de 58 ans actuellement à la retraite. Des fouilles dans l’ordinateur de Denis Leclerc montrent qu’il aurait volé et transféré 30 000 documents classés sensibles.
Ce sont les collègues de cet homme qui a travaillé à la base militaire de Valcartier, près de Québec, qui ont sonné l’alerte.
Une enquête est ouverte par les Forces armées canadiennes pour faire la lumière sur cet autre vol de données qui intervient dans un contexte où les informations personnelles de près de 3 millions de clients de Desjardins ont été volées et transférées à des tiers par un employé congédié depuis.
Cette affaire a incité des élus fédéraux à exiger que le Comité permanent de la sécurité publique et nationale siège dans le but de formuler des recommandations sur la façon dont le Canada doit lutter contre un tel fléau et mettre les informations des Canadiens à l’abri.
Ayant siégé lundi, le comité a achevé ses travaux en reconnaissant que ce phénomène est difficile à combattre, surtout lorsque la menace vient de l’intérieur d’une entité. Cela fait redouter la multiplication de cas de vols d’informations confidentielles à l’échelle du pays.
La fuite à la base de Valcartier vient rappeler l’urgence d’agir au plus vite.
Denis Leclerc était un ex-employé civil du centre de recherche de la base militaire. Les allégations du document judiciaire indiquent que le suspect aurait eu un différend avec ses supérieurs et qu’il aurait décidé de prendre sa retraite anticipée.
Ces allégations n’ont pas encore été prouvées et aucune accusation n’est retenue pour l’instant contre M. Leclerc.
Avec Radio-Canada
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