Les deux récentes tueries à El Paso, au Texas, et à Dayton, en Ohio, ramènent à l’avant-plan la question d’un meilleur contrôle des armes à feu aux États-Unis.
Le droit de posséder une arme chez nos voisins du Sud est inscrit dans leur Constitution. Bien qu’il ait été mis en place à l’époque pour permettre à des milices d’États de se défendre, il y est devenu en 2008 un droit individuel après une décision de la Cour suprême.
Francis Langlois, membre associé de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand, explique la portée de ce jugement par rapport au droit individuel.
« Ceci étant dit, les juges de la Cour suprême ont bien mentionné dans leur jugement que les autorités municipales, d’États ou même fédérales peuvent encadrer la possession et l’utilisation des armes à feu, donc interdire certains types d’armes et de munitions, de chargeurs, mais on garde cette idée-là (de droit individuel). »
Francis Langlois, historien spécialisé sur la question des armes à feu, explique au micro de Maryse Jobin comment le contexte a beaucoup changé aux États-Unis durant les 40 dernières années avec la prolifération d’armes civiles qui imitent des fusils d’assaut.
En complément
Violence par les armes à feu aux États-Unis : des changements sont-ils possibles? (Radio-Canada)
Contrôle des armes à feu au Canada : lorsque chaque camp croit avoir raison (RCI)
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