Si elle se confirmait, cette contribution, proposée par l’Association des entrepreneurs en maçonnerie du Québec (AEMQ), accompagnée par le Groupe Atwill-Morin, marquerait la signature du Québec à la reconstruction et à la restauration de la cathédrale si chère à la France et au reste du monde.
Le Canada et le Québec font preuve de sollicitude
À la suite de l’incendie ravageur qui a dévasté une bonne partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril dernier, le président français Emmanuel Macron a annoncé la détermination de la France à remettre sur pied, en cinq ans, le chef-d’œuvre architectural qu’était ce lieu historique.
Compte tenu de la valeur patrimoniale de l’édifice et de son importance pour les peuples de la planète, en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO, plusieurs pays et personnalités avaient apporté leur contribution à l’effort de reconstruction.
Le Canada avait annoncé une aide de 1 milliard de dollars, après que ses experts nationaux en bâtiment eurent tenté de cerner les besoins et donné leur avis sur la reconstruction.
Le premier ministre du Québec François Legault avait déploré la « perte d’un joyau » et affirmé la volonté de la province d’apporter un appui à la France, sans toutefois en préciser la nature.
La proposition de l’Association des entrepreneurs en maçonnerie du Québec, appuyée par le Groupe Atwill-Morin, de constituer une Brigade québécoise d’experts-maçons pour contribuer à la reconstruction de la cathédrale intervient dans la foulée de cette déclaration.
Si elle était approuvée, elle serait en quelque sorte une réponse aux interrogations sur la manière dont les Québécois comptent assister leurs cousins de l’Hexagone.
« C’est la réponse la plus plausible et rationnelle que nous avons pu trouver, à ce stade-ci, aux interrogations », ont affirmé de concert le directeur général de l’AEMQ, Martin Cormier, et le président et chef de la direction de l’entreprise, et Matthew Atwill-Morin.
L’entreprise Atwill-Morin misera sur ses multiples expériences en restauration sur des sites d’importance au Canada, notamment au parlement à Ottawa, à l’hôtel de la Monnaie royale canadienne, à l’Assemblée nationale et à l’hôtel de ville de Montréal. Elle compte mettre à profit le savoir-faire de ses employés et dénicher du talent dans d’autres entreprises québécoises pour rebâtir le monument historique en plein coeur du quatrième arrondissement de Paris.
Bien que la proposition en soit encore à un stade embryonnaire et qu’il ne soit pas possible de chiffrer le tout, M. Morin a bon espoir que les autorités provinciales l’accompagnent.
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