Les salles d’attente des urgences des hôpitaux canadiens ne font pas bonne figure quand on les compare à celles d’autres pays industrialisés.
Selon une analyse de l’OCDE de 2014, c’est aux Pays-Bas où à peine 1 % des attentes aux urgences durent plus de quatre heures, alors qu’elles dépassent largement les 26 % au Canada.
Au CHU Sainte-Justine, on s’est interrogé sur cet aspect de la visite à l’hôpital. Y a-t-il une corrélation entre le temps d’attente lors d’une première visite à l’urgence pédiatrique et la probabilité d’une visite subséquente du patient à cette même urgence?
Selon une analyse de l’OCDE de 2014, c’est aux Pays-Bas où à peine 1 % des attentes aux urgences durent plus de quatre heures, alors qu’elles dépassent largement les 26 % au Canada. (Photo : iStock)
La réduction du temps d’attente, un enjeu majeur
Ce moment à l’hôpital est régulièrement stressant surtout quand il s’agit d’un enfant. Le parent ressent souvent un sentiment d’impuissance.
Accélérer le processus, optimiser l’expérience, même difficile, voilà les deux vecteurs de l’étude au CHU Sainte-Justine.
On a analysé des données informatiques d’environ 80 000 visites de patients de moins de 18 ans à l’urgence entre novembre 2016 et le 31 octobre 2017.
Olivier Drouin MDCM MSc MPH FRCPC
Professeur adjoint de clinique, Département de pédiatrie, Faculté de médecine, Université de Montréal
Professeur adjoint de clinique, Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique, Université de Montréal
Pédiatre, Service de pédiatrie générale, CHU Sainte-Justine (Photo : gracieuseté)
Le Dr Olivier Drouin est pédiatre au CHU Sainte-Justine. Il a dirigé l’équipe qui a réalisé cette étude.
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