Brian Pallister a présenté, dans un point de presse, son plan en cinq points pour rendre le Manitoba toujours plus prospère.

Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister Photo : Radio-Canada
Le progressiste-conservateur a estimé que le temps est venu de donner un nouveau mandat à son équipe pour construire un nouveau Manitoba plus fort sur le plan économique et avec moins de dettes.
« Nous voulons un Manitoba plus sécuritaire et plus prospère pour nous tous. Nous allons mettre en œuvre cette vision du Manitoba comme nous l’avons fait pendant notre dernier mandat », a-t-il dit à Radio-Canada.
M. Pallister accuse le précédent gouvernement néo-démocrate d’être responsable du surendettement de la province. Il soutient que son gouvernement a changé d’approche et pris la résolution de ne plus laisser de place aux débordements.
« Après la dernière élection, nous avons assaini nos finances, diminué les impôts et les temps d’attente dans les hôpitaux. Je veux remercier tout le monde qui a contribué à faire les choses pour le mieux », a déclaré le premier ministre.
Il reconnait cependant que beaucoup reste à faire, et que son équipe est prête à travailler avec tous les Manitobains pour construire un Manitoba toujours plus fort, apte à répondre aux attentes de la population.

Drapeau du Manitoba Crédit : gouvernement du Canada
Voici son plan en cinq points :
- investir en santé et réduire les temps d’attente dans les hôpitaux, car ils sont parmi les plus longs du pays;
- bâtir une économie plus solide et créer plus d’emplois;
- diminuer les impôts de 220 $ pour les Manitobains dès l’an prochain, rendre la vie plus abordable, mettre plus d’argent sur la table des familles, etc.;
- investir en éducation pour rendre le système éducatif plus performant;
- mettre en place un plan vert pour contribuer efficacement à la lutte contre les changements climatiques.
Il faut souligner que la campagne électorale va durer 29 jours. M. Pallister, qui est à la tête du gouvernement depuis le 3 mai 2016, va tenter de se faire réélire.
Il a demandé à la lieutenante-gouverneure de dissoudre le Parlement dans la perspective des prochaines élections.
Au moment de déclencher les élections, le Parti progressiste-conservateur occupait 38 sièges, le NPD en avait 12 et les libéraux en avaient 4.
PHOTO : RADIO-CANADA
Avec Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.