Les Québécois célèbrent la Fête nationale. Crédit photo: Radio-Canada

Parler de nation plutôt que d’interculturalisme ou de multiculturalisme au Québec

Sam Haroun ne croit pas au virage que tente d’emprunter le Parti libéral du Québec vers l’interculturalisme.

Observateur de la scène politique québécoise depuis plus de 40 ans, il est l’auteur entre autres de L’État n’est pas soluble dans l’eau bénite aux éditions du Septentrion.

Pour cet enseignant à la retraite, le Québec est une nation de langue française dans la tradition des hommes politiques réformateurs comme Jean Lesage et Robert Bourassa soucieuse de ses aspirations :

« Le Québec, ce n’est pas une juxtaposition d’une majorité ethnoculturelle et de minorités ethnoculturelles. C’est un peuple qui a tous les attributs d’un peuple, il a une histoire, il a des traditions, des représentations, ses sensibilités, ses susceptibilités […] mais je pense que l’approche ethnoculturelle n’est pas propre à définir la société québécoise ou le peuple québécois. »

Sam Haroun explique au micro de Maryse Jobin que l’interculturalisme n’est qu’une version OGM du multiculturalisme.

Sam Haroun répond aux questions de Maryse Jobin.

En complément

Le saut de puce des jeunes Libéraux (opinion de Sam Haroun Le Devoir)

Un néo-Québécois contre l’obsession ethnoculturelle (opinion de Sam Haroun Le Devoir)

Catégories : Société
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