La Québécoise Laurence Vincent-Lapointe a été suspendue provisoirement, lundi, des compétitions de canoë-kayak en raison de résultats positifs au Ligandrol.
La multiple championne mondiale s’est défendue de tout dopage lors d’un point de presse mardi en compagnie de son avocat Adam Klevinas.
Des échantillons fournis lors d’un contrôle antidopage en juillet dernier contenaient des traces habituellement associées à de la contamination à cette substance selon Me Klevinas.
L’athlète de 27 ans affirme qu’elle s’approvisionne en suppléments auprès d’un Centre national d’entraînement et qu’elle n’a jamais commandé de suppléments en ligne.
Laurence Vincent-Lapointe et son avocat Adam Klevinas Crédit photo : La Presse canadienne/ Ryan Remiorz
Réglementer le marché des suppléments
La Dre Christiane Ayotte, qui dirige le laboratoire de contrôle antidopage de l’INRS-Institut Armand-Frappier, a expliqué lundi que cette substance a les mêmes effets sur le corps que lors de la prise d’anabolisants comme des stéroïdes.
La spécialiste a souligné que le marché noir en fait la promotion, mais que Santé Canada les interdit, car ils sont considérés comme dangereux.
Selon elle, la déréglementation de l’industrie des suppléments, qui a débuté aux États-Unis dans les années 90, est responsable de l’apparition sur le marché de produits comme le Ligandrol.
Elle croit que les athlètes pensent qu’ils performeront mieux s’ils rehaussent leur alimentation avec des suppléments.
Christiane Ayotte croit que les marchés qui produisent ces substances interdites, comme la Chine, doivent être réglementés.
Avec les informations de Radio-Canada Sports et La Presse canadienne
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« J’aimerais me réveiller de ce mauvais rêve » – Laurence Vincent-Lapointe (Radio-Canada Sports)
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