C’est par l’entremise d’Investissement Québec que le gouvernement Legault consent un prêt maximal de 5 millions de dollars au Groupe Capitales Médias.
Ce montant permettra à l’entreprise de se protéger de ses créanciers jusqu’à ce qu’une solution viable financièrement soit trouvée.
Le cas échéant, Capitales Médias, qui publie six journaux et un périodique en région et sur différentes plateformes au Québec, sera en faillite.
Au cœur du problème, les revenus publicitaires qui se déplacent vers les géants du numérique comme l’a expliqué Jean-Thomas Léveillé, vice-président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, au Téléjournal de Radio-Canada. Il parle de solutions à long terme :
« Parce que la publicité, Google et Facebook font des millions avec la publicité et la question ce n’est pas de ne plus être sur les médias sociaux, c’est un véhicule formidable. Mais il y a un partage équitable des revenus qui doit se faire absolument. »

PHOTO : Radio-Canada
Il n’y a pas qu’au Québec et au Canada que l’avenir de la presse écrite est un enjeu. De grands journaux comme The Guardian en Angleterre ont maintenant recours à un modèle philanthropique. Il demande à leurs lecteurs et lectrices de faire un don pour en assurer la survie, comme le fait le quotidien La Presse à Montréal.
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