Santé publique au Québec : l’obésité abdominale double en 20 ans

Quand est-on obèse? Qu’est-ce que l’obésité? Le devient-on ou naît-on ainsi? Est-ce qu’on peut la vaincre ou la contrôler?

Avec le rythme de vie nord-américaine et nos habitudes alimentaires, nous nous retrouvons de plus en plus face à cette condition, ses dangers sur notre mieux-être et les pressions sociétales qu’elle nous impose.

L’étude récente de l’Institut national de santé publique (INSPQ) n’offre aucune bonne nouvelle en ce sens que, dans le cas de l’obésité abdominale, elle a doublé au Québec en moins de 20 ans. La prévalence du tour de taille avec embonpoint est passée de 21 % de la population chez les femmes à 48 % et de 14 % à 32 % chez les hommes.

Tendance comparable au Canada

À l’échelle du pays, Santé Canada arrive à des données comparables. Il y a 40 ans, 49 % des adultes de 18 ans et plus étaient en surpoids ou obèses.

En 2004, cette proportion passait à 59 %, alors qu’elle est maintenant de plus de 64 %.

Et la tendance n’est pas à la décroissance.

Des études internationales

Dans son rapport, l’INSPQ souligne que la très grande majorité des études épidémiologiques démontrent le lien direct entre le tour de taille, l’indice de masse corporelle et la prévalence de maladies chroniques comme le diabète de type 2 ou encore de problèmes cardiovasculaires.

L’indice de masse corporelle, un indicateur à prendre avec des réserves

Habituellement utilisé pour la surveillance du poids, l’indice de masse corporelle n’est pas l’outil le plus adéquat. Il mesure l’obésité, mais pas la répartition de l’adiposité de la personne.

PC, INSPQ, R.-C., RCI

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