Jason Kenney élu premier ministre de l'Alberta en avril 2019 brandit le spectre de couper les paiements de péréquation au Québec. Photo : La Presse Canadienne / Jeff McIntoch.

Les faits historiques sur les paiements de péréquation au Canada

Divergences d’opinion sur la péréquation entre le premier ministre du Québec François Legault et celui de l’Alberta Jason Kenney quant à l’origine de cette mesure fédérale qui a pour but de partager les revenus de l’État, l’impôt fédéral, selon un principe de provinces riches et pauvres.

M. Kenney aime bien rappeler que sa province, dont l’économie tourne au ralenti, subventionne trop le Québec avec ses paiements de péréquation. Louis Massicotte, professeur retraité de science politique :

« La réaction des gens de l’Alberta est une réaction qui est à peu près universelle dans toutes les fédérations où existent des paiements de péréquation […] il n’y a qu’aux États-Unis, parmi les États majeurs, où il n’a pas de péréquation du tout. »

Un discours populaire qui rappelle celui des personnes riches qui se plaignent de payer trop d’impôt selon l’expert.

Louis Massicotte explique la vraie histoire des paiements de péréquation et le fait que cette mesure est enchâssée dans la constitution canadienne au micro de Maryse Jobin.

Louis Massicotte répond aux questions de Maryse Jobin.

« Un des aspects dont je pense qu’au Québec personne ne se plaindra, c’est que le principe des paiements de péréquation a été enchâssé [dans la Constitution] ce qui veut dire qu’on ne peut pas les abolir. Mais attention, on peut en réduire le montant de façon substantielle. » Louis Massicotte

En complément

Y a-t-il un lien entre le déficit structurel de l’Alberta et la péréquation au Québec? (analyse de Gérald Filion)

La cigale albertaine (Francis Vaille quotidien La Presse)

Catégories : Politique
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