Une édition papier du quotidien Le Soleil qui a abandonné son format papier du dimanche. Photo: Radio-Canada.

Crise à Capitales Médias, la suite et ses effets sur le journalisme

La semaine prochaine, la Commission de la culture et de l’éducation va se pencher sur l’avenir des médias au Québec.

Une réflexion qui arrive à un moment opportun, puisque l’avenir du Groupe Capitales Médias est en jeu. L’entreprise est au bord de la faillite.

Parmi les participants à cette commission, Alain Saulnier, qui a été journaliste et directeur de l’information à Radio-Canada. Il est professeur invité au Département de communications de l’Université de Montréal.

Il signait cette semaine dans le quotidien montréalais La Presse une opinion intitulée : Au-delà du choc, quelle est la suite?

Il y parle du danger à la démocratie régionale que pourrait constituer la disparition de quotidiens d’importance comme Le Soleil à Québec, Le Droit à Ottawa et La Voix de l’Est à Granby.

Alain Saulnier aborde la question des dommages collatéraux qu’entraînerait la disparition de ces quotidiens. Il explique, au micro de Maryse Jobin, qu’aux États-Unis, 1700 médias ont disparu au cours des 5 dernières années.

Alain Saulnier répond aux questions de Maryse Jobin.

« Dans le cas du Québec francophone, La Presse canadienne, comme on l’appelle, elle dessert tous les quotidiens, mais elle dessert aussi Radio-Canada. Elle dessert aussi de grands quotidiens comme celui de La Presse et d’autres. Alors, ce que ça signifie, c’est qu’on se retrouve dans une situation où ces médias, si jamais les pourvoyeurs de fonds (les quotidiens régionaux) devaient disparaître, c’est autant d’argent qui ne rentre plus dans les coffres qui permettent de faire vivre La Presse canadienne. » Alain Saulnier, professeur invité à l’Université de Montréal. Il siège au conseil d’administration du quotidien Le Devoir.

Catégories : Société
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