« Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde. »
Le métier est exigeant, mais pour plusieurs, c’est une vocation. Sauf qu’ils ne sont pas assez nombreux pour pourvoir tous les postes vacants.
Qu’on les appelle enseignants ou instituteurs, ces maîtres et maîtresses de jadis sont de plus en plus difficiles à trouver.
Le grand bouleversement dans les effectifs du monde de l’éducation au Québec est déjà commencé.
Cette semaine, les élèves du primaire et du secondaire font leur rentrée pour une nouvelle année scolaire qui s’amorce avec un manque criant d’enseignants.
Certaines classes à Montréal, mais aussi ailleurs en province, n’auront pas de titulaire assigné et seront tenues par des remplaçants.
Aux dires de plusieurs observateurs, il faudra des années avant de venir à bout de cette pénurie.
Un pupitre dans une classe (Photo : iStock)
Remplaçants et autres
Responsables de l’embauche du personnel enseignant, les commissions scolaires doivent prévoir l’ajout de remplaçants en cours d’année, parce qu’il y a toujours des départs pour des congés de maternité, entre autres.
Le problème se vit aussi dans les services connexes, les orthopédagogues par exemple, où sévit un manque généralisé de C. V.
On voit même aujourd’hui des écoles où les directeurs et directrices doivent s’occuper d’une classe, où des éducatrices des services de garde prennent les destinées d’une maternelle.
Solutions
On doit se résoudre à embaucher des étudiants au baccalauréat en enseignement non encore diplômés.
Les commissions scolaires sont à ce point en manque de personnel au primaire qu’elles se tournent désormais vers des enseignantes non légalement qualifiées.
Et il faudra presque assurément aller à l’international, comme songent sérieusement à le faire certaines commissions scolaires, car le problème n’est pas en voie de se résorber.
PC, RCI, R.-C.
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