À l’âge de 17 ans, un jeune homme quitte son quartier diversifié de Parc-Extension à Montréal pour pratiquer son sport préféré, le baseball, dans une université américaine au Nouveau-Mexique.
Déraciné, Fernando Fernandez Beltran réussit à tisser des liens avec ses coéquipiers issus du sud des Amériques et de l’Afrique. Mais il constate qu’au pays de l’oncle Sam, c’est la culture du chacun pour soi qui domine.
Il est même repêché en 2012 par les Phillies de Philadelphie, équipe avec laquelle il n’a jamais signé de contrat. Fernandez Beltran a cependant un bon plan B, une carrière en relations internationales. Il se verrait même travailler à l’ONU.
En août lors du Championnat canadien de baseball qui se tient à Miramichi au Nouveau-Brunswick, il est le lanceur partant de l’équipe du Québec. Lui et d’autres joueurs subissent des remarques racistes lors des demi-finales.
Fernando Fernandez Beltran confie d’abord à Maryse Jobin comment il a appris à se bâtir une carapace au fil des ans et à ne pas se laisser influencer par des insultes de tous genres.
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