Depuis que le Programme d’étudiants réfugiés a vu le jour en 1978, plus de 1 800 jeunes issus de 39 pays ont fréquenté des universités et des collèges canadiens.
Ce programme existe grâce à l’organisme à but non lucratif Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) qui offre de nouvelles possibilités à des jeunes en éducation et en emploi afin de les rendre plus autonomes.
Ce sont 90 établissements postsecondaires au pays qui parrainent les études de réfugiés, surtout en milieu anglophone.
Mais voilà que des cégeps francophones s’intéressent à cette forme d’entraide. L’an dernier, deux collèges de la région de Québec ont accueilli des réfugiés.
En 2019, ils sont six à en accueillir dont un à Montréal. La cheffe du bureau du HCR dans la métropole québécoise, Denis Otis, est heureuse de cette nouvelle tendance, car il y a aussi des réfugiés francophones.
Au Cégep du Vieux-Montréal, une équipe s’est formée autour d’une jeune étudiante, Marie-Soleil Corbeil, pour amasser des fonds afin de faire venir un jeune du Burundi désireux de compléter son éducation.
Résultat : David Ndayizéyé est arrivé le 12 août dernier en provenance de l’Ouganda où il passé quatre ans dans un camp pour réfugiés. Il avait fui son pays d’origine en 2014 durant une crise politique.
Lorsque l’EUMC est venue installer des affiches de recrutement dans son camp en juin, il s’est dit qu’il n’avait rien à perdre.
Voilà qu’il étudie maintenant en arts, lettres et communications au Cégep du Vieux-Montréal.
Marie-Soleil Corbeil continue d’offrir du soutien à David. Cependant, le but est qu’il soit autonome d’ici un an.
Avec les informations de Radio-Canada et EUMC
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