Les chefs des principaux partis sillonnent le Canada afin de faire connaître leur position sur divers enjeux de société.
Parmi ceux qui retiennent l’attention, il y a l’environnement et les promesses du Parti libéral de Justin Trudeau de faire les choses autrement, alors que son gouvernement s’est porté acquéreur du pipeline Trans Mountain durant son mandat.
Tandis que les verts d’Elizabeth May veulent une transition énergétique propre d’ici 2030, les conservateurs d’Andrew Scheer envisagent d’augmenter la production pétrolière à partir des sables bitumineux de l’Alberta.
Les néo-démocrates de Jagmeet Singh ont un plan plus équilibré qu’en 2015 sur cette question, mais quelle chance ont-ils de former le prochain gouvernement?
Quant à l’équipe de Maxime Bernier du Parti populaire du Canada, elle s’affiche comme étant climatosceptique.
Maryse Jobin s’est entretenue à ce sujet avec Catherine Potvin, professeure au Département de biologie de l’Université McGill.
Catherine Potvin est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’atténuation des changements climatiques :
« La science est claire, il y a des articles qui ont été publiés et qui ont fait des calculs à l’échelle planétaire. Ils disent que 75 % des réserves de pétrole de l’Alberta ne peuvent être exploitées, afin que la planète arrive à une température qui ne se réchauffera pas de plus de 1,5 à 2 degrés Celsius. »
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