Vous connaissez le Qajaq W?
C’est le traversier qui relie St. Barbe sur l’île de Terre-Neuve à Blanc-Sablon au Québec, une route de près de 50 km dans les eaux du golfe Saint-Laurent.
Ce navire de 98 m, construit en 2010 et remis à neuf, est entré en service en janvier.
Le week-end dernier, le Qajaq – graphie du mot kayak en inuktitut se prononçant comme en français – n’a pas pris la mer en raison des forts vents qui sévissaient entre l’île et le continent.
Alors, si un vaisseau de 98 m ne passe pas, est-ce qu’un bateau de 7 m (23 pi) le pourrait?
Celui de Blair Roberts l’a fait.
À bord de son Silver Dolphin de 23 pieds, une embarcation faite en aluminium conçu pour affronter les eaux agitées, il est allé chercher sa petite amie, pharmacienne à Fortreau au Labrador, 21 km à l’est de Blanc-Sablon, qui était restée à St. Barbe, sur l’île de Terre-Neuve, de l’autre côté du détroit de Belle Isle.
Des conditions… favorables
Selon le marin, les conditions étaient assez bonnes sauf que la mer était tout de même agitée. Il faut normalement deux heures au Qajaq W lorsqu’elles sont idéales. Cela l’amène à s’interroger sur la décision de garder le Qajaq W à quai.
L’histoire ne dit pas si la jeune pharmacienne a eu le mal de mer lors de son périple de retour.
Ce qui est sûr, c’est que Blair Roberts ne démarrera pas un service de traversier.
Le traversier exploité par Labrador Marine.
D’après Tyler Mugford, CBC, Happy Valley, Goose Bay
Plus :
Le Qajaq, nouveau traversier norvégien entre Terre-Neuve et Blanc-Sablon (Radio-Canada)
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