La santé mentale est une des problématiques qui devraient figurer dans les préoccupations des décideurs de tous les niveaux, surtout dans un contexte où il faut mobiliser de plus en plus de ressources pour y faire face. En plus des ressources financières, il faut susciter l’attention des collectivités afin de maintenir la connexion avec les personnes qui pourraient avoir besoin d’assistance.

Geneviève Fecteau, directrice générale de l’Association canadienne pour la santé mentale, division du Québec et filiale de Montréal
Crédit photo : Deb Wise Harris
L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) a fait de cette question un objet de réflexions qui va mobiliser différentes instances internationales et nationales au Canada. La directrice générale pour le Québec de cette association, Geneviève Fecteau, explique les enjeux de cette conférence et l’importance d’en apprendre davantage sur les approches autochtones, en ce qui a trait à la prise en charge.
ÉcoutezPendant trois jours, les prestataires des soins de santé, chercheurs, donateurs, travailleurs de la santé, représentants autochtones et autres patients vont se concerter autour de la thématique centrale qui est : « connexions interrompues : rétablir la santé mentale dans un monde fracturé ».

Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, une personne sur cinq souffre de troubles de santé mentale tous les ans au Canada. Crédit photo : iStock
- plaidoyer pour la santé mentale dans les écoles des Premières Nations;
- la santé mentale au travail : une discussion pancanadienne;
- les stratégies de gestion de la psychose causée par le cannabis;
- l’inclusion sociale : un facteur déterminant clé pour la santé mentale.
(Source : communiqué de presse)
À l’issue des travaux, les participants vont formuler des recommandations susceptibles d’améliorer les politiques d’intervention sur un problème de santé qui sévit tant dans les communautés qu’en milieu professionnel, pourtant il n’est pas pris en charge au même niveau que la santé physique.
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