C’est l’appel de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC). Ils invitent les candidats aux élections du 21 octobre à renforcer les financements consacrés aux efforts des scientifiques fédéraux qui contribuent à la lutte contre les changements climatiques.
Pas de progrès sans ressources suffisantes
Dans une entrevue avec Alice Chantal Tchandem, Stéphane Aubry, le vice-président de l’IPFPC, souligne l’importance de saisir l’urgence de la situation.
À la veille de la marche pour le climat à Montréal, M. Aubry mentionne que les défis à relever pour atteindre les objectifs sont importants.
Pour que le Canada réalise ses objectifs, il va falloir mettre plus de ressources à la disposition des scientifiques de la fonction publique pour qu’ils puissent mieux cerner les problèmes et trouver des solutions.
Précisant la neutralité de l’institut par rapport au processus électoral en cours au pays, le vice-président suggère aux candidats de faire de la lutte contre les échappatoires fiscales une priorité, dans le but de rassembler les ressources qui permettront de financer les travaux des professionnels de la fonction publique.
S’appuyant sur les résultats d’un sondage interne auprès d’un échantillon représentatif de ses 60 000 membres, Stéphane Aubry souligne que seuls 20 % pensent que « le Canada en fait assez pour lutter contre les changements climatiques et pour atténuer la crise climatique ».
Pour rehausser le niveau d’optimisme, le prochain gouvernement devra miser sur « l’équité fiscale et l’action climatique », en allant puiser notamment dans les poches des sociétés et des particuliers qui fraudent le fisc canadien chaque année, indique-t-on dans le communiqué de presse.
Écoutez
Le tsunami est l’une des manifestations extrêmes des conséquences des changements climatiques. Crédit : iStock.
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