La statistique en fait réfléchir plus d’un. En immigration, 86 % des nouveaux arrivants s’installent dans la grande région de Montréal.
C’est aussi vrai pour Vancouver et Toronto. Mais spécifiquement pour le Québec, dans le monde du travail, ce sont 55 % des emplois à pourvoir qui se trouvent en région.
Il y a donc ici une inadéquation à laquelle a choisi de s’attaquer la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) en mettant sur pied le programme Un emploi en sol québécois.
Grâce à une subvention récurrente du gouvernement provincial, la FCCQ propose à des immigrants chômeurs de se diriger hors de la métropole québécoise.
S’associent à la Fédération plusieurs organismes communautaires spécialisés en accompagnement d’immigrants. On offre des services comme la recherche de logement, les inscriptions aux écoles, la reconnaissance des lieux, etc.
Plusieurs régions participent au programme, de l’Abitibi-Témiscamingue au nord-ouest à Chaudière-Appalaches au sud et de la Montérégie au sud-ouest aux Laurentides au nord de Montréal pour n’en nommer que quelques-unes.

Le programme « Un emploi en sol québécois » est une initiative de la Fédération des chambres de commerce du Québec financée par le gouvernement du Québec visant à favoriser l’intégration en emploi des personnes immigrantes dans les régions du Québec. (FCCQ)
Un exemple : le Saguenay–Lac-Saint-Jean
En novembre, ils seront une trentaine de nouveaux arrivants installés à Montréal à prendre la route vers la région surnommée « le royaume » à 450 km au nord-est de Montréal ou encore à 225 km au nord de Québec.
« Le taux de chômage des personnes immigrantes vivant à Montréal est deux fois plus élevé que celui des Canadiens en général. »
Sandra Rossignol, vice-présidente et directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord par voie de communiqué.
Troisième édition
C’est la troisième fois, après novembre 2018 et mai 2019, que se déploie dans cette région le programme Un emploi en sol québécois.
Au cours des deux premières éditions, 49 employeurs avaient été retenus pour y participer. Des 184 chercheurs d’emploi, 59 avaient été au bout de l’expérience.
Le ministère du Travail et de la Solidarité sociale du Québec a doté ce programme de la FCCQ d’une enveloppe de quelque trois millions de dollars.
Il s’adresse à ceux et à celles qui ont immigré au Québec depuis moins de cinq ans et qui n’ont pas « d’expérience canadienne ou québécoise » dans leur champ d’expertise ou de formation.
FCCQ, Le Quotidien
Plus :
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.