En Ontario, le gouvernment Ford exige que les postes d'essence soient munis d'un autocollant sur la hausse de prix associée à la taxe carbone. Crédit photo: Patrick Morrell/CBC.

La taxe carbone, une tarification mal comprise

Le but de la tarification du carbone est de mettre un prix sur la pollution, pour que la personne qui contribue aux émissions de gaz à effet de serre tienne compte des dommages qui sont causés.

Selon Antoine Genest-Grégroire, spécialiste en fiscalité, il s’agit d’une méthode ancienne en économie appelée « taxe pigouvienne » du nom de son créateur Arthur Cecil Pigou en 1920. Cette méthode a pour but d’influencer les consommateurs ou les entreprises à tenir compte des coûts sociaux associés à leur choix dans ce cas-ci de polluer.

« Dans le cas de la tarification fédérale, qui existe en ce moment au Canada, essentiellement toutes les sommes qui sont levées par la tarification du carbone dans une province sont retournées aux citoyens de cette province-là sous la forme d’un transfert. »

Comme l’explique Antoine Genest-Grégoire, chercheur associé en fiscalité et finances publiques à l’Université de Sherbrooke au micro de Maryse Jobin, la taxe carbone est mal comprise parce que les taxes ne sont pas populaires et qu’on a souvent l’idée qu’on taxe pour punir.

Antoine Genest-Grégoire répond aux questions de Maryse Jobin.

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Catégories : Environnement et vie animale, Société
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