Constituée en 2012, la coopérative Aménagement forestier des Appalaches travaille à revaloriser le bois comme matériau de construction, mais aussi de capteur de carbone très performant. (Photo : iStock)

Compensation CO2 Québec : réduire facilement ses propres émissions de GES

Manon Ayotte, ingénieure et coordonnatrice de Compensation CO2 Québec (Photo : Compensation CO2 Québec)

« C’est le cycle du bois que l’on cherche à promouvoir. Les forêts ne sont pas éternelles. L’arbre ne l’est jamais. Qu’on le récolte pour le transformer ou non, il finira par mourir. Donc à maturité, on voit à utiliser les produits. Cela dit, même avant, il y a certains traitements sylvicoles qui permettent de maximiser la croissance. Chacune de nos interventions s’inscrit dans un processus d’optimisation de captation du carbone pour chacun des sites. »

Manon Ayotte, ingénieure et coordonnatrice de Compensation CO2 Québec

Constituée en 2012, la coopérative Aménagement forestier des Appalaches travaille à revaloriser le bois comme matériau de construction, mais aussi comme capteur de carbone très performant.

Contrairement au bois, l’acier et le béton, armé ou non, exigent un processus coûteux sans portée environnementale et n’enferment pas le carbone.

Compensation CO2 Québec

Créé il y a quelques années, ce service propose de « gérer la compensation » pour ceux qui voudraient s’y adonner, mais qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent passer à l’acte.

Sur son site, on vous présente un outil de calcul de vos émissions de carbone, du nombre d’arbres à planter en contrepartie et du coût de cette action.

Quelques exemples

Vous prenez l’avion pour un aller-retour Montréal-Paris. Combien d’arbres doit-on planter pour suppléer ce déplacement?

Selon l’outil de Compensation CO2 Québec, ce serait huit.

Pour l’utilisation d’une voiture moyenne durant un mois, il faut en compter deux.

Autres données fascinantes 

Un arbre peut emmagasiner 180 kg de CO2 au cours de sa vie.

Le bois transformé permet d’enfermer du CO2 pendant 100 ans.

Quels sont les frais à prévoir?

Chaque arbre coûte 4 $ auprès de pépiniéristes privés. Ce montant couvre aussi la mise en terre et deux suivis, l’un quand l’arbrisseau aura deux ans, l’autre à cinq ans, l’administration, l’émission du ou des certificats, etc.

À cinq ans, ils sont autonomes et pousseront une trentaine d’années.

Compensation CO2 Québec espère atteindre les 30 000 arbres en 2020 dans la mesure où on arrive à trouver assez de nouveaux sites. À ce jour, près de 40 000 de ces capteurs de CO2 ont été plantés par l’équipe de Compensation CO2 Québec. 

Écoutez

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