Des patrons trop contrôlants, dictateurs et avares en compliments peuvent créer la frustration chez un employé et le pousser à démissionner. Crédit : Istock.

Vos patrons sont-ils de ceux qui vous donnent envie de démissionner?

La fidélisation des employés au sein d’une compagnie dépend avant tout des capacités de gestionnaire des patrons. C’est ce qui ressort d’un sondage du spécialiste des ressources humaines Robert Half, mené en ligne auprès de 400 travailleurs canadiens âgés de 18 ans et plus.

Plusieurs aspects de la personnalité d’un gestionnaire peuvent pousser vers la porte de nombreux employés.

Le sondage démontre que, sensibles à la façon dont ils sont considérés, à la manière dont leur contribution au sein de l’entreprise est appréciée, et aux qualités de leadership de leurs gestionnaires, deux travailleurs canadiens sur cinq ont eu à démissionner.

Lorsqu’un employé décide ainsi de quitter une compagnie, cela se traduit en pertes importantes. Car, dans bien des cas, l’entreprise a investi des ressources pour attirer, former et rendre opérationnel cet employé.

En cette ère de pénurie de main-d’œuvre dans presque tous les secteurs d’activité au pays, les données de ce sondage sont susceptibles d’aiguiller les entreprises sur les meilleures pratiques pour attirer, gérer et retenir des employés.

La firme Robert Half recommande aux gestionnaires de mettre l’accent sur la valorisation de chaque contribution, aussi minime soit-elle. En remerciant par exemple le travailleur, ou en soulignant les points positifs de ses réalisations, celui-ci se sent en confiance et développe un sentiment accru de satisfaction ainsi qu’une bonne estime de soi.

« Les gestionnaires de personnel donnent le ton au travail et ont beaucoup d’influence sur l’expérience et la satisfaction de leurs employés pour le meilleur et pour le pire. Lorsqu’un superviseur est vraiment enthousiasmé par des projets et de nouvelles initiatives, et communique constamment et avec ouverture au travail, les employés sont plus motivés et sentent qu’ils ont plus de soutien au moment de surmonter leurs défis au quotidien », a relevé David King, directeur principal de district pour Robert Half.

Lorsque l’employé décide d’aller voir ailleurs, c’est parce qu’en face, il s’est heurté à un mauvais patron. Celui-ci est reconnaissable par ses piètres prestations en communication, son effacement en face de situations urgentes, dont le dénouement nécessite des directives clairement formulées. Son manque de doigté lorsqu’il est devant différents enjeux, comme le respect des délais de réalisation des projets, peut s’avérer hautement frustrant pour le travailleur et attiser son désir d’explorer de nouveaux horizons.

Par ailleurs, un patron aux tendances dictatoriales n’accorde pas toujours la latitude qu’il faut à ses collaborateurs, pour leur permettre d’apporter leurs contributions personnelles, en vue de la réalisation des objectifs fixés, ce qui leur donne le sentiment d’être exclus et sous-estimés.

Avec des informations de Robert Half

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