En 1995, Karim Zaghib s’installait au Québec pour poursuivre ses recherches sur les batteries au lithium-ion à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) fondé par Lionel Boulet.
Cet Algérien d’origine a suivi sa famille en France. Fort d’un doctorat en électrochimie à l’Institut polytechnique de Grenoble et d’une très haute reconnaissance de l’Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI), il a poursuivi sa carrière à l’Institut national de recherche d’Osaka, où il développera ses connaissances des matériaux utilisés dans les batteries lithium-ion.
En 2017, ce pionner des piles à haute efficacité est nommé à la direction du Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie, le CEETSE, d’Hydro-Québec.
Pourquoi? Parce qu’il est un précurseur mondial dans l’élaboration d’une batterie au lithium avec des composés solides entièrement sécuritaire, selon ses recherches.
Il veut en augmenter la capacité de stockage afin de donner plus d’autonomie aux voitures électriques, et à meilleur coût. Cela pourrait rendre les véhicules électriques plus concurrentiels.
C’est pour tout ce travail acharné que le gouvernement du Québec vient de lui décerner la plus haute reconnaissance dans le domaine de la recherche et du développement industriel, le prix Lionel-Boulet.
Le journaliste de Radio-Canada Jean-Michel Leprince est allé à sa rencontre :
Rencontre avec le chercheur Karim Zaghib qui travaille dans l'ombre depuis des décennies à l'essor de la voiture électrique au Québec. Il vient de recevoir le prix Lionel-Boulet. Le reportage de Jean-Michel Leprince.
Ce prix est décerné depuis 1999 à une personne qui a mené une carrière remarquable en recherche dans le domaine industriel. Tous les secteurs d’activité sont reconnus pour ce prix.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.