La vice-première ministre est dans l’ouest du pays pour trouver des points communs avec ses homologues provinciaux de l’Alberta et de la Saskatchewan.
Lundi, elle a eu un entretien d’un plus de deux heures avec le premier ministre albertain, Jason Kenney, dont la liste de doléances est longue face à Ottawa.
Il veut, entre autres, une garantie à propos de l’agrandissement du pipeline Trans Mountain et un rabais de plus d’un milliard de dollars en paiement de péréquation.
C’est que l’Alberta n’a élu aucun député fédéral au sein du gouvernement libéral minoritaire de Justin Trudeau.
Après leur rencontre, Chrystia Freeland et Jason Kenney n’ont pas répondu aux questions des journalistes, mais ont qualifié leurs discussions de premier pas dans la bonne direction.
Mme Freeland a affirmé qu’elle était à la recherche d’intérêts communs avec M. Kenney et que le gouvernement libéral a « entendu le message fort des Albertains lors des élections du 21 octobre ». Aucun d’eux n’a évoqué de concessions.
Frédéric Boily, politologue au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, est d’avis que la visite de Mme Freeland montre que le gouvernement fédéral est prêt à négocier, mais on ne sait pas encore sur quoi et jusqu’à quel point.
Alors que Justin Trudeau rencontrait certains premiers ministres d’autres provinces la semaine dernière, le premier ministre de l’Alberta était aux États-Unis, plus précisément au Texas, pour inciter des gens d’affaires à investir en Alberta.
Avec les informations de CBC et Radio-Canada
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