Étant jeune, Boris Brott a été initié à cet art par ses parents musiciens Alexander et Lotte Brott. C’est d’ailleurs son père qui a fondé en 1939 le Quatuor à cordes McGill qui devient rapidement l’Orchestre de chambre McGill.
Boris apprend le violon et son père est premier violon solo à l’Orchestre symphonique de Montréal.
Alors qu’il s’entête à poursuivre une carrière de violoniste, Igor Markevitch, qui a été chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de Montréal entre 1950 et 1959, lui demande ce qu’il veut vraiment faire de sa vie :
« Je lui ai dit vraiment de pratiquer 8 heures par jour. Et d’être seul, ça ne me va pas vraiment bien, mais c’est ça que j’ai dans la tête. Et il m’a dit : « Est-ce que vous avez déjà pensé à devenir chef d’orchestre? Parce ce que je pense que vous êtes un communicateur et un vulgarisateur aussi. » »
Une décision annonciatrice de belles choses à venir, car il deviendra chef adjoint de Leonard Bernstein à New York et contribuera à mettre sur pied pas moins de six orchestres, dont cinq au Canada.
Qu’est-ce qui anime Boris Brott lorsqu’il dirige un orchestre? Pourquoi croit-il que la musique classique doit demeurer accessible à tous?
Cette année, l’Orchestre de chambre McGill est devenu pour son 80e anniversaire l’Orchestre classique de Montréal (OCM).
Le 8 décembre, l’OCM présente Le messie de Händel dans la crypte de l’oratoire Saint-Joseph.

L’Orchestre classique de Montréal en concert dans la métropole québécoise en février 2019. Photo: Facebook
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