Le surplus québécois en électricité ne trouvera pas de débouchés en Ontario, du moins pour le moment. C’est ce qu’a laissé entendre dimanche le premier ministre ontarien Doug Ford, à Mississauga, dans la région de Toronto.
Il s’est exprimé à ce sujet en marge d’une conférence de presse, où il a annoncé qu’il allait miser sur de petits réacteurs modulaires, en collaboration avec les premiers ministres Scott Moe, de la Saskatchewan, et Blaine Higgs, du Nouveau-Brunswick.
Doug Ford a confirmé que le sujet a été abordé lors d’un souper avec François Legault, vendredi soir, à Montréal.
Le premier ministre québécois a beau être un « excellent vendeur », l’Ontario n’achètera pas l’électricité du Québec.
« Bien sûr, il a essayé de me vendre de l’énergie toute la soirée, et il a fait de l’excellent travail», a-t-il commenté en conférence de presse juste avant un souper de tous les premiers ministres des provinces dimanche soir. Ce souper précédait le Conseil de la fédération, le sommet de tous les premiers ministres lundi à Mississauga.
Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2018, le premier ministre du Québec essaie de vendre les surplus d’Hydro-Québec à l’Ontario. – Photo : Marc Antoine Lavoie / Radio Canada
Le désintérêt pour l’électricité produite au Québec, selon Doug Ford, est dû au fait que sa province est en surplus énergétique et non en déficit.
Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2018, le premier ministre Legault essaie de vendre les surplus d’Hydro-Québec à l’Ontario, mais son homologue est toujours resté réservé.
Lorsqu’un journaliste lui a demandé si la porte était fermée quant à une entente sur des achats d’électricité du Québec, M. Ford a répondu : « Actuellement, oui. »
François Legault et son voisin de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, qui lui aussi veut exporter de l’hydroélectricité, sont d’excellents vendeurs qui n’abandonnent pas, a commenté M. Ford.
Avec les informations de Radio Canada et de La Presse canadienne
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