La minière canadienne Semafo a annoncé, par voie de communiqué lundi, qu’elle ne prévoyait pas rouvrir sa mine de Boungou au Burkina Faso d’ici la fin de 2019.
En novembre, des employés qui voyageaient par autobus dans un convoi ont été attaqués, et 38 personnes y ont trouvé la mort.
Selon la société minière, le redémarrage de ses opérations dans cette région nécessitera aussi que le gouvernement augmente la sécurité sur la route publique qui permet d’accéder à Boungou et dans l’est du Burkina Faso.
L’entreprise, dont le siège social est à Montréal, pourrait limiter le transport de ses employés sur les routes publiques. Elle les déplacerait à partir de Fada par voie aérienne.
L’attaque du 6 novembre dernier a été attribuée à des terroristes par le président du pays, Roch Marc Christian. Il s’agit de la frappe la plus mortelle qu’a connue le Burkina Faso depuis le début des attaques djihadistes, il y a cinq ans.
Semafo a tenu à souligner que du personnel supplémentaire a été dépêché à Boungou pour assurer la sécurité du site et de quelques employés encore sur place.
Avec les informations de l’Agence France-Presse
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