Banque Scotia soutient que les femmes sont « moins portées » que les hommes à solliciter un prêt en entreprise, malgré qu’elles aient plus de chance de l’obtenir.
La banque a évalué les besoins financiers de près de 1000 personnes détentrices d’une entreprise au Canada en 2019.
Sur 499 femmes entrepreneures qui ont répondu au sondage, 7 % ont fait une demande de prêt dans les 12 derniers mois, 88 % ont reçu une réponse positive.
Dans la même période, 11 % des hommes ont également sollicité un prêt, mais seulement 77 % l’ont obtenu.
Source : Banque Scotia
« Le visage de l’entrepreneuriat canadien se transforme, et c’est très encourageant de voir le nombre de femmes qui reçoivent un prêt pour leur entreprise. Nous voulons cependant donner à encore plus de femmes les moyens d’accéder à du capital en les aidant à approfondir leurs connaissances en finances. Les femmes doivent prendre en main le destin de leur entreprise », affirme Gillian Riley, présidente et chef de la direction de Tangerine, responsable de l’Initiative Femmes de Banque Scotia, dans le communiqué.
En ce qui a trait aux connaissances financières, Banque Scotia soutient que les entrepreneurs obtiennent une note légèrement plus élevée que les entrepreneures. Crédit : iStock
Encourager l’entrepreneuriat au féminin
L’Initiative Femmes de Banque Scotia est un outil destiné à accompagner les femmes qui s’engagent sur le sentier de l’entrepreneuriat.
Il est établi d’une façon générale que les femmes ont difficilement accès au crédit lorsqu’elles se lancent en affaires. C’est le cas dans bien des pays en développement, où cet accès reste encore limité en raison de considérations sexistes et du patriarcat profondément encrés. Cela fait en sorte que les initiatives des femmes sont peu reconnues et soutenues par les institutions financières à leur juste valeur.
D’après les résultats du sondage de la Banque Scotia, peu de femmes au Canada sollicitent des financements des sources de capital commerciales, et généralement ces dernières ont davantage recours à leurs économies, à des lignes de crédit personnelles ou au soutien de leurs familles et de leurs amis » pour la concrétisation de leurs projets.
Pourtant, dans les institutions bancaires, il existe plusieurs initiatives susceptibles de les accompagner dans leurs démarches. C’est ainsi que pour celles qui ne disposent pas de connaissances financières suffisantes, L’Initiative Femme de Banque Scotia peut les aider à renforcer leurs compétences, tout comme elle les accompagne durant leur cheminement dans leurs entreprises pour leur permettre de connaître une croissance rapide.
Environ 40 ateliers Un-Mentorship, destinés au développement de la littératie financière des femmes, ont déjà été organisés dans plusieurs régions du Canada, par l’Initiative Femme de la Banque Scotia.
Cette initiative, qui en est à sa deuxième année, s’est engagée à donner 3 milliards de dollars pour des projets d’entrepreneures partout au Canada durant ses trois premières années.
Avec des informations de la Banque Scotia
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Foncer en acceptant que tout ne soit pas parfait : voilà le conseil que laisse Christiane Germain, cofondatrice et coprésidente de Groupe Germain Hôtels, aux femmes qui hésitent à se lancer en affaires. C’est un conseil qui trouve une résonance chez les jeunes entrepreneures Selma Idjeraoui, Laurence Saint-Jean et Lara Emond. Avec Marie Grégoire, elles parlent de la pression de faire bonne figure, de la confiance en ses talents, de la gestion du risque, des défis du financement et de solidarité féminine. L’importance des modèles féminins est aussi abordée, soulignant du coup l’apport de Lise Watier, de Danièle Henkel, de Christiane Germain, de Lilly Singh et de Paule Gauthier.
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