Des étalages de pain dans un supermarché. Crédit photo: Doug Ives/ La Presse canadienne.

Cartel du pain : une demande d’action collective permise au Québec

Une demande d’action collective déposée en octobre 2017 au Québec quant à la fixation des prix du pain pourra finalement aller de l’avant. C’est ce qu’a décidé un juge de la Cour supérieure du Québec jeudi.

Cette démarche juridique vise Les Compagnies Loblaw Limitée, George Weston, Metro, Sobeys, Walmart Canada, Boulangerie Canada Bread et la chaîne Tigre Géant.

La requête en recours collectif s’adresse à toutes les sociétés, associations et personnes qui résident dans la province et qui ont fait l’achat d’au moins un pain emballé entre le 1er janvier 2001 et le 19 décembre 2019.

On se rappellera qu’en 2017, le Bureau de la concurrence avait fait des perquisitions dans les locaux de certains épiciers dans le cadre de son enquête sur des soupçons de fixation des prix du pain.

Fin 2017, George Weston et Les Compagnies Loblaw ont avoué avoir pris part à une entente de fixation de prix sur une période de 10 ans. Elle dit aussi avoir prévenu le Bureau de la concurrence.

Cartes-cadeaux de 25 $ de Loblaws. Crédit photo : Richard Buchan/La Presse canadienne

Que vise l’action collective?

Que si les entreprises « défenderesses » sont reconnues fautives, elles soient condamnées à payer une somme égale aux revenus tirés du gonflement artificiel du prix du pain préemballé vendu au Québec.

Avec les informations de La Presse canadienne

En complément

Avoir le pain et l’argent du pain, l’affaire Loblaw et son « cadeau » de 25 $

Catégories : Économie, Société
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