Si une consommation contient 50 mg d’alcool et que l'on en consomme cinq, cela pourrait prendre jusqu’à 16h avant que l’alcoolémie soit de retour à zéro - Photo : Darryl Dyck / La Presse Canadienne

Si une consommation contient 50 mg d’alcool et que l'on en consomme cinq, cela pourrait prendre jusqu’à 16h avant que l’alcoolémie soit de retour à zéro - Photo : Darryl Dyck / La Presse Canadienne

Temps des fêtes: boire ou conduire, il faut choisir

Le célèbre slogan « Boire ou conduire, il faut choisir » garde intacte sa pertinence depuis son lancement en France en 1977 ça la faveur d’une campagne de sensibilisation aux dangers de l’alcool au volant.

Et face à cette réalité, certains fêtards peuvent succomber aux légendes urbaines voulant que le taux d’alcool puisse descendre  sous la limite légale, le lendemain de veille, si on s’adonne à quelques rituels.

Le directeur général  de l’organisme québécois d’Éduc’ alcool, Hubert Sacy,  explique à Radio Canada que « le foie métabolise environ quinze milligrammes d’alcool par heure en moyenne. ».

Donc, l’élimination de l’alcool reste une question de temps. Si une consommation contient 50 mg d’alcool et que l’on en consomme cinq, cela pourrait prendre jusqu’à 16h avant que l’alcoolémie soit de retour à zéro.

« Le foie est responsable de 92% de la métabolisation de l’alcool, alors, l’idée que : j’ai pris une douche, j’ai bu trois tonnes de café, j’ai dansé toute la nuit, j’ai ouvert les fenêtres, ça n’a absolument aucune incidence. », Hubert Sacy, directeur général, Éduc’alcool

« Boire ou conduire, il faut choisir » reste un slogan pertinent pendant le temps des fêtes - Photo : Jonathan Dupaul / Radio Canada

« Boire ou conduire, il faut choisir » reste un slogan pertinent pendant le temps des fêtes – Photo : Jonathan Dupaul / Radio Canada

Sur le site web d’Éduc’alcool, différents outils sont offerts pour estimer son taux d’alcoolémie. Ainsi, l’usager peut entrer son âge, son sexe, et son poids pour déterminer son taux d’alcoolémie dans le sang.

L’outil demande le nombre de consommations qu’il compte boire et l’heure à laquelle il compte retourner à la maison.  A partir de ces données, l’outil estime l’heure à laquelle l’usager est apte à prendre le volant.

Mais le directeur général d’Éduc’alcool rappelle que ce n’est qu’une estimation. « Évidemment, ça n’a aucune valeur légale, vous ne pouvez pas dire à un policier qui vous arrête, Éduc’alcool m’a dit que je pouvais conduire. C’est une estimation et la marge d’erreur est davantage sécuritaire. », ajoute-t-il.

Avec les informations de Radio Canada

En complément

Site Web de l’organisme Éduc’alcool

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Catégories : Société
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