Selon l’ACIA, la peste porcine africaine représente un risque à prendre au sérieux. Son impact pourrait s’avérer dévastateur pour l’industrie et pour l’économie nationale. Crédit : Istock.

Lutte contre la peste porcine africaine : le Canada affine sa stratégie

Cette lutte sera renforcée par l’apport des scientifiques de la Vaccine and Infectious Disease Organization – International Vaccine Centre (VIDO-InterVac) de l’Université de la Saskatchewan.

Préserver l’industrie porcine au Canada

Le virus de la peste porcine africaine (PPA) est un virus redoutable en raison de l’intensité de ses dommages et de sa vitesse de propagation.

Bien qu’aucun cas n’ait été détecté au Canada jusqu’à présent, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) mise sur cette collaboration avec VIDO-InterVac pour permettre à l’industrie porcine canadienne de se mettre à l’abri de toute menace et de réagir efficacement en face d’éventuels cas.

« La peste porcine africaine est une maladie virale mortelle et à propagation rapide qui tue des millions de porcs à l’échelle mondiale et qui pourrait dévaster l’industrie canadienne du porc », prévient l’ACIA dans le communiqué.

L’apport de l’industrie porcine à l’accroissement du PIB canadien est considérable, d’où la nécessité d’agir en amont pour amoindrir les impacts de maladies ravageuses comme la PPA.

Point sur la contribution de l'industrie à l'économie canadienne

En 2018, environ 4 milliards de dollars de porc canadien ont été exportés dans près de 100 pays.

Cela fait du Canada l’un des trois principaux exportateurs de porc dans le monde : les États-Unis, le Japon et la Chine sont ses trois plus importants marchés.

Le porc canadien est présenté comme un moteur de la croissance économique en raison de sa contribution au PIB et aux emplois. Crédit : iStock

Cette industrie appuie plus de 100 000 emplois directs et indirects au Canada.

Elle contribue pour environ 24 milliards de dollars par année dans l’économie canadienne. (Source : ACIA)

L’intervention du VIDO-InterVac est effective dès janvier. L’institution, réputée pour ses travaux ayant permis la mise au point de plusieurs vaccins contre les maladies animales, cherchera essentiellement à analyser les mécanismes du virus de la PPA dans son laboratoire de Saskatoon.

Le but est de parvenir à mettre sur pied un nouveau vaccin susceptible d’améliorer la lutte contre ce parasite qui résiste aux traitements actuels.

« Avec la propagation de la PPA dans d’autres régions du monde […] appuyer la recherche en vue d’un vaccin contre la PPA est l’une des nombreuses façons dont nous travaillons pour atténuer les répercussions mondiales », affirme Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, dans le communiqué.

Avec des informations de l’ACIA

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Catégories : Économie
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